SOMMAIRE
Il est aujourd’hui devenu incontestable que les champs électromagnétriques ont leur responsabilité dans les maladies modernes mais qu’ils sont encore bien souvent ignorés autant par la médecine classique que par la médecine alternative.
Aujourd’hui, vous n’êtes encore pas tout simplement conscient de la nécessité de réduire votre exposition. Après tout, personne d’autre ne semble vraiment s’en soucier, alors pourquoi s’inquiéter ?
Une des bases de la naturopathie est de considérer l’environnement dans lequel l’homme évolue, c’est une notion fondamentale, la base vitale à la régénération de toute organisme.
Or, j’ai fait le constat, avec quelques autres « électroconscient », que les champs électromagnétiques artificiels rayonnent à des niveaux de puissance et selon des caractéristiques incompatibles avec l’électromagnétisme naturel de la biologie humaine, animale et terrestre. Il est démontré dans la littérature scientifique que les ondes sont fortement nuisibles à la vie, à notre vitalité et par conséquent à notre évolution.
Dans cet article, je résume le rôle causal des ondes sur différentes pathologies identifiées afin que chacun puisse en prendre conscience et engager les actions de précaution indispensable à une vie saine.
Acouphènes et syndrome de Frey
Il s’agit d’un phénomène courant, affectant environ 1 adulte sur 10. Le bourdonnement dans les oreilles est l’un des symptômes les plus courants de ceux qui sont altérés ou souffrent d’hypersensibilité aux ondes.
C’est au chercheur américain Allan Frey qu’on doit dans les années 1960, d’avoir établi la relation de cause à effet entre l’activation d’une antenne relais et la perception d’acouphènes associés des maux de tête et à des étourdissements 1. Ces résultats ont été confirmés par la suite dans d’autres études 2.
Le professeur Dominique Belpomme confirme aussi l’existence de ce syndrome de Frey chez de nombreux malades présentant une intolérance aux champs électromagnétiques, qu’ils soient ou non atteints d’EHS.
Perturbation de la barrière hémato-encéphalique
La barrière hémato-encéphalique est un bouclier protecteur autour de votre cerveau. Cette barrière est composée de cellules avec des jonctions serrées permettant de protéger le cerveau de toutes les toxines, polluants environnementaux, virus ou bactéries qui pourraient circuler dans la circulation sanguine.
Elle sert également à autoriser sélectivement les nutriments et les neurotransmetteurs afin que votre cerveau ait ce dont il a besoin pour fonctionner correctement, ainsi qu’à maintenir une pression constante à l’intérieur de votre tête afin que vous n’ayez pas d’accident vasculaire cérébral.
L’augmentation du stress oxydatif déclenchée par les ondes peut entraîner une augmentation de la perméabilité de la barrière contribuant à une grande variété de problèmes, y compris le cancer et les processus neurodégénératifs comme la maladie d’Alzheimer 3.
Pour plus de détails sur l’impact des CEM sur la barrière hémato-encéphalique, consulter la section 10 du rapport BioInitiative, il contient une analyse et une explication très détaillées de l’impact précis des CEM sur la barrière hémato-encéphalique 4.
Troubles du sommeil et réduction de la mélatonine
L’insomnie est l’un des symptômes les plus courants signalés par les personnes qui subissent une nouvelle exposition aux CEM. Il a été démontré que les champs électromagnétiques à très basse fréquence et à hautes fréquences tels que ceux émis par les téléphones portables altèrent le sommeil 5. Les champs électromagnétiques excitent la région corticale du cerveau, ce qui rend plus difficile la relaxation dans le sommeil6.
La raison évoquée est que les ondes réduisent les niveaux de mélatonine, une revue de 2002 a trouvé 17 études existantes prouvant que les rayonnements non ionisants abaissent le niveau de cette hormone 7 .
La mélatonine est principalement produite dans la glande pinéale (épiphyse) à partir d’un neuromédiateur chimique, la sérotonine, elle régule les cycles de sommeil en fonction du nycthémère. Sa synthèse est déclenchée par l’obscurité et a donc lieu la nuit.
A noter que l’augmentation de consommation métabolique de la mélatonine pourrait s’insérer dans la lutte de l’organisme contre le stress oxydant induit par les champs électromagnétiques. En-effet, cette hormone possède aussi des propriétés anti-oxydantes aidant à supprimer les radicaux libres nocifs en excès et à réduire les marqueurs du vieillissement et de la dégénérescence du cerveau 8 .
Troubles oculaires et cataractes
Les cataractes ne sont pas beaucoup discutées en tant qu’effets secondaires de l’exposition aux CEM car elles ne mettent pas la vie en danger et il existe des solutions chirurgicales relativement simples et peu coûteuses. Néanmoins, ils font partie des affections les mieux documentées liées à l’exposition aux champs électromagnétiques.
En 1948, des chercheurs de la Mayo Clinic avaient montré chez différents animaux la survenue de cataracte induite par des champs électromagnétiques. Ces résultats ont été confirmés chez l’homme dans les années 1950 par un ophtalmologiste américain, Milton Zaret9.
Le type de cataracte que la plupart d’entre nous connaissent se produit avec l’âge, lorsque les protéines du cristallin commencent à s’agglutiner et à obscurcir le cristallin. Les cataractes associées aux micro- ondes se forment en fait dans la capsule de l’œil, qui est la membrane qui entoure le cristallin.
Baisse du métabolisme
L’effet des ondes électromagnétiques sur le métabolisme a été mis en évidence dans le livre de Arthur Firstenberg, l’arc-en-ciel invisible, l’histoire de l’électricité et de la vie. Il démontre au travers d’études et de corrélation le lien entre le developpement des réseaux électriques et la déficience mitochondriale engendrée par la perturbation de la vitesse des électrons dans le cycle de respiration cellulaire.Les conséquences en sont le diabète de type 2, les maladies cardiaques ainsi que le cancer mais aussi par le syndrome de fatigue chronique.
Vous trouverez les détails dans mon article « Métabolisme, ondes artificielles et maladies de civilisation« .
Cancer
Malgré le discours de l’industrie du sans fil et les agences de réglementation, il existe un grand nombre d’études évaluées par des pairs documentant une association entre les ondes et certaines types de cancer. L’un des liens probables entre les CEM et le cancer est l’augmentation du stress oxydatif ; qui contribue au dysfonctionnement mitochondrial qui est une cause majeure de dommages à l’ADN et de cancer.
Il existe quelques types de cancer qui ont actuellement un lien scientifique plus fort avec les CEM que d’autres, les voici :
Cancer du cerveau
L’association la plus concluante entre les champs électromagnétiques et le cancer appartient peut-être au cancer du cerveau. Il existe maintenant des preuves accablantes du lien entre l’exposition aux CEM et le cancer du cerveau dont voici les études du rapport Bioinitiative démontrant les liens 10.
Le type de tumeur maligne le plus associé à l’exposition aux CEM est le gliome, qui se forme dans le tissu du cerveau qui soutient le neurone. Il s’agit d’une forme rare et très agressive de cancer du cerveau.
Cancer du sein
Le cancer du sein est l’un des autres cancers courants associés à l’utilisation du téléphone cellulaire. Le rapport BioInitiative a compilé près de 50 études prouvant que les CEM peuvent favoriser le cancer du sein 11 .
Leucémie infantile
Il existe un lien bien établi entre les expositions aux ondes et la leucémie infantile, le cancer le plus courant chez les enfants. Des preuves existent depuis 1979 lorsque le Dr Nancy Wertheimer et le physicien Ed Leeper ont publié leurs conclusions selon lesquelles les enfants du Colorado qui vivaient proche de lignes haute tension étaient sujet à plus de leucémie que ceux dont les maisons étaient les plus éloignées 12 .
Le rapport BioInitiative a compilé près de 100 études fournissant des preuves du lien entre l’exposition aux CEM et la leucémie infantile.
Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), une agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a classé les CEM comme cancérogènes possibles en 2002, en grande partie en raison des preuves solides soutenant le lien entre les champs magnétiques et la leucémie infantile.
Dans les critères de santé environnementale de 2007, une publication de l’OMS, stipulaient clairement : « La classification du CIRC a été fortement influencée par les associations observée dans les études épidémiologiques sur la leucémie infantile » 13 .
Cardiopathie
Le cœur possède l’une des densités les plus élevées de canaux calciques voltage-dépendants (VGCC) et, par conséquent, il est très sensible aux champs électromagnétiques. C’est peut-être la raison pour laquelle les champs électromagnétiques ont tendance à déclencher les affections cardiaques suivantes .
Arythmies cardiaques
L’arythmie est un rythme cardiaque irrégulier ; il peut battre trop vite, trop lentement, trop tôt ou simplement de façon irrégulière. La plupart des arythmies ne sont pas graves, mais certaines peuvent vous prédisposer à un accident vasculaire cérébral ou à une crise cardiaque et peuvent même entraîner une mort subite. En fait, l’arythmie est responsable d’environ la moitié de tous les décès dus aux maladies cardiaques chaque année. Les arythmies peuvent prendre les formes suivantes :
- Rythme cardiaque lent : bradycardie
- Rythme cardiaque rapide : tachycardie
- Rythme cardiaque irrégulier : flutter ou fibrillation auriculaire
- Battements cardiaques précoces : contraction prématurée
Le professeur Martin Pall pense que les taux croissants de mort cardiaque subite pourraient très bien être liés à l’augmentation de l’exposition aux CEM résultant d’une activation excessive des canaux calciques voltage-dependant 14 .
Donc, si vous, ou quelqu’un que vous connaissez et qui souffre d’arythmie cardiaque , il est vital de mettre en place un programme de diminution de l’impact des CEM.
Tension artérielle
Une étude publiée en 1998 dans The Lancet a révélé que l’utilisation d’un téléphone portable peut entraîner une augmentation de 5 à 10 milligrammes de Hg (mercure) en moyenne 15.
Et en 2013, lors de la réunion annuelle de l’American Society of Hypertension, des chercheurs italiens ont présenté leurs conclusions selon lesquelles répondre et parler sur un téléphone portable augmentait la tension artérielle chez les patients âgés en moyenne de 53 ans de 5 à 7 milligrammes Hg 16.
Maladies neuropsychatriques
Une autre partie vitale du corps qui a une haute densité de VGCC et donc une vulnérabilité importante aux CEM est le cerveau. L’exposition aux champs électromagnétiques peut affecter la santé mentale, augmenté l’anxiété, la dépression,les troubles cognitifs et les troubles du comportement.
Troubles cognitifs
Depuis le déploiement des technologies sans fil les troubles cognitifs et du comportement sont devenus très fréquents chez les enfants et les adolescents, alors qu’au fur et à mesure du vieillissement, apparaissent précocement des pertes de mémoire et des troubles de l’attention et de la concentration.
Des données chez l’animal confirment que l’exposition aux champs électromagnétiques altère les neurones de l’hippocampe, en particulier chez les sujets jeunes. Ainsi chez le rat, l’exposition à des radiofréquences émises par un téléphone portable de type GSM induit l’apparition d’une anxiété et des comportements d’évitement17 .
De même, l’exposition à des radiofréquences de plus grande puissance perturbent le fonctionnement des neuromédiateurs dans ce même hippocampe et induit des problèmes de mémorisation et d’apprentissage 18.
Ces conclusions ont été confirmés aussi chez l’homme dans trois études cliniques indépendantes, ayant mis en évidence l’existence de troubles cognitifs et même moteurs19.
Chez des souris exposés in utero à un téléphone mobile pendant la période de gestation il a été constaté de défauts de transmission au niveau des neurones pyramidaux du cortex pré-frontal20. Ce constat nécessite sans nul doute que toute grossesse doit être protégée des champs électromagnétiques, et en particulier des radiofréquences, en raison des risques ultérieurs concernant le développement neuropsychique des enfants.
De même chez les sujets plus âgés, il n’est pas impossible que les troubles de mémoire qu’on qualifie de «physiologiques» en raison de leur survenue au cours du vieillissement, soient aggravés par une exposition aux champs électromagnétiques.
Augmentation de l’anxiété
Il a été démontré que l’activation du VGCC a un rôle universel ou quasi universel dans la libération de neurotransmetteurs dans le cerveau et également dans la libération d’hormones par les cellules neuro-endocrines21 .
Les neurotransmetteurs, tels que la dopamine, la sérotonine et la noradrénaline, sont les messagers chimiques qui assurent le bon fonctionnement de votre esprit et de votre humeur. Si leur équilibre délicat est perturbé, ce qui est fort probable lorsque vos VGCC sont artificiellement activés par la présence d’ondes électromagnétiques, il devient plus difficile de stabiliser ses humeurs lorsque l’on a des pensées anxieuses ou de dépressives. L’anxiété et la dépression peuvent s’installer comme une façon « normale » de se sentir.
La diminution de la mélatonine joue également un rôle clé dans la santé mentale, car il a été démontré que de faibles niveaux de mélatonine sont liés à une plus grande probabilité de dépression22.
Les études reliant l’anxiété et la dépression à l’exposition aux CEM sont nombreuses23. Même le gouvernement américain valident le lien entre l’exposition aux ondes artificielles et les performances mentales et la santé dans trois rapports gouvernementaux ont répertorié de multiples effets neuropsychiatriques :
☞ Rapport de recherche de 1971 du Naval Medical Research Institute qui énumérait 40 changements neuropsychiatriques produits par l’exposition aux CEM 24 .
☞ Rapport du chercheur Jeremy K. Raines de 1981 engagé par la NASA pour documenter les effets biologiques connus des CEM sur les humains. Son rapport a passé en revue une abondante littérature basée sur les expositions professionnelles aux champs électromagnétiques. 25
☞ Rapport rédigé en 1994 par Scott M. Bolen et publié par le laboratoire de Rome de l’US Air Force a également reconnu le rôle des micro-ondes électromagnétiques sur les humains26 .
De plus, il existe au moins 26 études épidémiologiques différentes qui montrent un large éventail d’effets neuropsychiatriques en dehors de l’anxiété et de la dépression qui sont produits par l’exposition à divers champs électromagnétiques neuropsychiatriques à fréquence micro-ondes non thermiques, dont :
- Troubles du sommeil / Insomnie
- Maux de tête
- Fatigue
- Dysesthésie (vision/ ouïe / dysfonctionnement olfactif)
- Concentration / attention / dysfonctionnement cognitif
- Étourdissements/vertiges
- Changements de mémoire
- Agitation/ tension/ anxiété / stress/ agitation/ sensation d’inconfort Irritabilité
Il me semble pertinent de rappeler ici qu’à l’aube d’une ère qui a béni l’électricité à plein régime, le jeune psychiatre viennois nommé Sigmund Freud rebaptisa, faute de preuve tangible et de cas répétable, la maladie des nerf faibles identifiée et nommée neurasthénie par le docteur George Millard Beard au XIXième en « névrose d’angoisse » et ses crises, des « crises d’angoisse ». Ainsi Freud a mis fin à toute recherche d’une cause physiologique à la neurasthénie en la classant comme maladie mentale.
Nous pouvons ainsi nous demander en toute logique si certaines pathologies contemporaine type «syndrome fatigue chronique», « fibromyalgie », « dépression nerveuse », «TDAH » ou tout type de maladies de civilisation ne trouvent pas leur cause commune dans les ondes électromagnétiques artificielles. Alors que la médecine commune ignore ces faits et les traite très fréquemment d’un point de vue psychologique par des anti-dépresseurs et autres anxiolytique des études de plus en plus nombreuses démontrent la relation cause à effets de l’électricité artificielle sur ces maladies émergentes du siècle précédent.
Maladies neurodégénératives
Les effets cognitifs des CEM ne s’arrêtent pas aux maladies neuropsychiatriques. Comme nous venons de le voir, lorsque les VGCC de votre cerveau sont suractivés, ils produisent un excès de radicaux libres qui causent des dommages oxydatifs aux cellules de votre cerveau, aux neurones moteurs de la colonne vertébrale et ailleurs. Par conséquent, les conséquences d’une exposition excessive aux CEM peuvent entraîner des maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer, la sclérose latérale amyotrophique (maladie de Lou Gehrig) et la sclérose en plaque.
En effet, des études datant des années 1950 et 1960 de l’Union soviétique (disponibles ici) montrent que le système nerveux est le tissu le plus sensible aux CEM.
Certaines de ces études montrent des changements massifs dans la structure des neurones, la mort des cellules cérébrales et un dysfonctionnement synaptique 27.
Des professions fortement exposées aux champs électromagnétiques, notamment les couturières, les coiffeuses, les travailleurs des services publics et les soudeurs, sont associées à une probabilité accrue de développer une maladie neurodégénérative 28 .
Des études montrent aussi le lien entre la présence de ligne haute tension et l’amplification de la maladie d’Alzheimer 29 .
En 2003, Leif Salford, un neurochirurgien suédois a démontré que l’exposition au téléphone portable pendant seulement deux heures tue certaines cellules cérébrales et cause des dommages au cerveau selon un schéma compatible avec la maladie d’Alzheimer30 .
Concernant la sclérose en plaque (SEP) qui est une maladie auto-immune, il a été démontré que le rayonnement éléctromagnétique peut induire des phénomène auto-immuns31.
Il est aujourd’hui aussi établi que les champs électromagnétiques perturbent l’immunité et sont capables d’induire des dégâts cellulaires et tissulaires potentiellement à l’origine de ce type de maladie 32.
Un rôle des champs électromagnétiques dans la survenue de certaines formes de SEP est donc possible. Les observations cliniques réalisées par un médecin généraliste français, le Docteur Jean-Pierre Maschi l’ont confirmé. Par pratique de terrain, il en a déduit que la SEP était une affection d’origine environnementale et que les champs électromagnétiques pouvaient en être l’une des causes, s’en protéger était susceptible d’améliorer l’évolution de la maladie33.
A noter que le tableau clinique de la SEP est très proche de celui de l’électrohypersensibilité, à tel point que des erreurs de diagnostic sont possibles avec une intolérance aux champs électromagnétiques et d’électrohypersensibilité ayant été à tort diagnostiqué comme relevant d’une SEP.
Accélération du vieillissement
L’exposition aux CEM et le stress cellulaire secondaire qu’elle crée augmente le nombre de cellules sénescentes34.
Les cellules sénescentes sont simplement des cellules âgées et séniles qui ont cessé de se reproduire.
La sénescence a ses avantages : elle joue un rôle dans la suppression des tumeurs, la cicatrisation des plaies et la régénération des tissus. Cependant, avec l’âge, les cellules sénescentes jouent un rôle moins bénéfique car elles s’accumulent dans les tissus et sécrètent de nombreux médiateurs pro-inflammatoires 35. Éviter les CEM et la diminution l’excès de graisse corporelle sont les deux meilleurs moyens de limiter l’accumulation de cellules sénescentes en vieillissant.
Syndrome d’hypersensibilité électromagnétique (EHS)
Le syndrome d’hypersensibilité électromagnétique (EHS) est un terme générique utilisé pour décrire une variété de symptômes signalés par des patients qui semblent n’avoir aucune autre cause identifiable.
Alors qu’au début du XXième alors que le développement de l’électricité s’accélère des symptômes similaires aux effets secondaires de l’électricité thérapeutique se multiplièrent au travers du globe. Nommé neurasthénie, cette maladie fut reliée aux ondes électromagnétiques par une doctoresse, spécialisée dans l’électrothérapie, Abigail Cleaves, qui développa une sensibilité aux ondes similaire aux EHS de notre époque contemporaine.
Elle nous a légué son témoignage dans un ouvrage appelé : Autobiographie d’un neurasthénique où elle écrit : « Je n’ai connu ni paix ni confort, ni jour ni nuit. Toute la douleur habituelle du troncs nerveux ou des terminaisons nerveuses périphériques, de la délicate sensibilité du corps, de l’incapacité à supporter un toucher plus fort que le battement d’une aile de papillon, de l’insomnie , du manque de force, des récidives de la dépression nerveuse, de l’incapacité à me servir de mon cerveau pour étudier et écrire comme je souhaitais subsistait ».
Les symptômes d’hypersensibilité électromagnétique (EHS) comprennent ceux énoncés dans les paragraphes précédents :
- Sommeil perturbé
- Fatigue et faiblesse musculaire
- Arythmie cardiaque
- Démangeaison/éruption cutanée/bouffées vasomotrices/brûlures et/ou picotements/Acouphène
à ceux-ci s’ajoute :
- Crises de panique
- Vertiges
- Douleur à l’oreille
- Paralysie
- Irritabilité
- Ressentie d’une vibration dans le corps
- Maux de tête
En tant que maladie, l’EHS est très controversée. Elle n’est pas reconnue comme une maladie par le corps médical. Pourtant, des études menées dans le monde entier ont révélé qu’une moyenne de 3% de la population ressentait ses symptômes et n’avait aucune autre condition susceptible de produire ces symptômes.
À l’échelle mondiale, selon les chiffres de 2020, près de 300 millions de personnes souffrent de EHS 36 .
Ce nombre est probablement une sous-estimation grossière, car beaucoup plus de personnes peuvent souffrir d’EHS sans relier leurs symptômes à l’exposition aux CEM.Il n’est aussi que le sommet visible de l’iceberg, il ne fera qu’augmenter avec l’arrivée massive de la 5G.
Une étude récente menée par l’équipe du Professeur Dominique Belpomme portant sur des méthodes objectives d’évaluation de l’EHS a révélé qu’environ 80% des patients auto-déclarants hypersensible aux ondes présentaient des biomarqueurs de stress oxydant dans leur sang périphérique, ce qui est fortement lié aux dommages à l’ADN 37 .
Les personnes avec des variantes génétiques spécifiques qui diminuent les défenses contre l’oxydation et le stress semble également souffrir d’EHS à un rythme beaucoup plus élevé38 .
Le Dr Beatrice Golomb, professeur de médecine à l’UC San Diego School of Medicine, a publié des recherches indiquant qu’il s’agit d’un réseau de cofacteurs, y compris de faibles niveaux de certains antioxydants (dont la mélatonine), des variations génétiques qui entraînent une altération de la défense contre l’oxydation le stress et les altérations induites par le stress oxydatif des mitochondries, de la barrière hémato-encéphalique et des VGCC qui contribuent à l’EHS39.
Les autres groupes à risque de développer l’EHS comprennent ceux qui ont :
- Dommages à la moelle épinière, lésions cérébrales ou commotion cérébrale
- Fonction immunitaire altérée, lupus ou syndrome de fatigue chronique (SFC)
- Infections bactériennes et/ou parasitaires comme la maladie de Lyme
- Traumatisme électromagnétique, physique, chimique et biologique ainsi que système immunitaire affaibli
- Les très jeunes et les très vieux. Chez les enfants, l’EHS se présente le plus souvent sous forme de maux de tête, de brouillard cérébral et de difficultés d’apprentissage.
- Acouphène. Les preuves suggèrent en fait une physiopathologie partagée entre l’EHS et les acouphènes. Dans une étude de 2009, près de 51 % des patients hypersensibles aux CEM avaient des acouphènes, contre seulement 17,5 % des participants d’un groupe témoin40 .
Les personnes atteintes d’EHS ont un avantage, car leur inconfort est un indicateur biologique qui leur impose la mise en place de mesures proactives pour éviter les expositions, car tout le monde reste inconscient tout en subissant des dommages biologiques.
Que l’on le sente ou non, des dommages se produisent !
Hypo-fécondité et infertilité
Les hommes sont confrontés à une tendance à l’aggravation des facteurs qui contribuent à l’infertilité. Egalement de cause multifactorielle, l’hypofécondité et l’infertilité sont d’incidence croissante dans tous les pays développés.
Le nombre de spermatozoïdes dans les échantillons de sperme a diminué de 50% depuis ces cinquante dernières années en Europe, comme aux Etats- Unis 41.
Comme évoqué précédemment les organes génitaux d’un homme ont une très forte densité de VGCC et les hommes ont tendance à garder leur téléphone portable dans les poches de leur pantalon, donc très près des organes génitaux.
Une revue des diverses publications scientifiques sur le sujet réalisée en 201242 a montré sans ambiguïté, que l’utilisation d’un téléphone portable plusieurs heures par jour, se soldait par une réduction de la concentration, de la mobilité et de la viabilité des spermatozoïdes. L’exposition en laboratoire du sperme à des radiofréquences induisait de même une réduction de la mobilité et des anomalies morphologiques des spermatozoïdes43 , le tout étant associé à la génération d’un stress oxydant44.
La fertilité des femmes est également sensible à l’exposition aux ondes45. Il est aujourd’hui démontré que l’exposition aux champs électromagnétiques en période de grossesse est à l’origine de fausses couches qui n’ont en fait que l’apparence d’être spontanées46.
Au total comme pour le cancer, la maladie d’Alzheimer et la SLA, la baisse de fertilité est sans doute l’affection pathologique pour laquelle le rôle causal des champs électromagnétiques, qu’il s’agisse des extrêmement basses fréquences ou des radiofréquences, est le plus solidement établi.
Conclusion
L’impact des ondes est encore pour la plupart ignoré, car inconnu des écoles universitaires et des médecins généralistes, pourtant les études scientifiques sont bien là et les preuves de causalité sont démontrés.
Au regard de l’ensemble des ces données présenté dans cet article, les effets des champs électromagnétiques sur la santé seraient en réalité beaucoup plus fréquents qu’il n’y parait de prime abord.
A côté d’affections ou de maladies pour lesquelles le cadre médical est bien établi, comme le cancer, la maladie d’Alzheimer, la SLA, la SEP ou l’hypofécondité, de très nombreuses autres manifestations sont possibles, en lien avec l’exposition à de tels champs.
Cet article a pour but de vous démontrer que les ondes sont un facteur majeur de nos maladies modernes, il ne s’agit pas dans cet article d’être alarmiste mais plutôt de prendre conscience de leurs effets, Il est de la responsabilité de chacun de se renseigner grâce aux sources cités et listés ci-dessous et de communiquer autour de vous ces informations, il en va de l’intérêt publique.
Heureusement, des solutions existent pour diminuer leur impact sur la biologie humaine, grâce à cette prise de conscient il ne tient à chacun d’en comprendre les enjeux et de mettre en place les actions indispensables à une hygiène électromagnétique saine.
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Professeur Dominique Belpomme – Le livre noir des ondes – Les dangers des technologies sans fil et comment s’en protéger – Un guide pour tous – 2021
Arthur Firstenberg – L’Arc-en-ciel invisible – L’histoire de l’électricité et de la vie Broché – 2021
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Les recherches du Dr Yoshiaki Omura, un chercheur et éducateur médical prolifique et membre du Conseil des anciens du Collège des médecins et chirurgiens de l’Université de Columbia, montrent que plus l’organisme est contaminé par des métaux lourds contenus dans les amalgames, les poissons contaminés au methylmercure, les édulcorants… et plus le corps devient une antenne virtuelle qui concentre le rayonnement, le rendant beaucoup plus nocif ((De Luca C, Chung Sheun Thai J, Raskovic D, Cesareo E, Caccamo D, Trukhanov A, Korkina L. “Metabolic and Genetic Screening of Electromagnetic Hypersensitive Subjects as a Feasible Tool for Diagnostics and Intervention.” Mediators oƒ Inflammation. Vol. 2014. (April 9, 2014). doi: 10.1155/2014/924184 [↩]
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