SOMMAIRE
De l’infiniment petit à l’immensément grand, toute particule est soumise à des champs électriques et magnétiques. Ces particules vibrent à différentes fréquences structurant ainsi différents niveau de densité matérielle. Autrement dit, ces ondes électromagnétiques informent, animent et équilibrent le champ de cohérence dans le tissu d’expérimentation de la vie.
Dans cet article nous allons évoquer ces ondes naturelles et les ondes générées par l’homme, dites artificielles, afin de mieux en comprendre leur influence et leur impact sur la santé.
Nous sommes des êtres bio-électromagnétiques
Pendant toute son évolution, homosapiens a toujours été soumis à des champs électromagnétiques (CEM) en provenance du soleil, de l’explosion d’étoiles, de pulsars ou de phénomènes très lointain.
Ces ondes d’une puissance énorme sont filtrées par le bouclier magnétique terrestre appelé magnétosphère et sont diffusées dans la couche de la haute atmosphère où les particules sont ionisés, la ionosphère.
Cette ionisation dans la ionosphère est principalement causée par l’interaction entre les rayonnements solaires et cosmiques et les molécules de l’atmosphère terrestre. Cette interaction arrache des électrons aux atomes et aux molécules, créant ainsi des électrons libres (ces électrons libres jouent un rôle important dans la réflexion des ondes radio et dans d’autres phénomènes électrodynamiques de la ionosphère).
Ces électrons libres circulent ensuite à travers les matériaux conducteurs y compris la terre, l’eau, l’air et notre corps :

Figure 1 : Croquis du circuit électrique global – L’Arc-en-ciel invisible/Atrhur Firstenberg
Ils nous rechargent littéralement car il s’agit du même courant continu dont se servent nos cellules et organes pour transporter des nutriments, produire des hormones et surtout pour nous maintenir en santé en neutralisant par polarité inversée les molécules instables d’oxygène, appelés radicaux libres, génératrices de stress oxydatif.
Tel un condensateur, la terre et l’atmosphère forment donc un système conducteur du courant naturel entre la ionosphère chargée positivement et la surface terrestre où circule des électrons libres. Cette charge est appelée gradient de potentiel et se mesure en volts par mètre (V/m) et peut atteindre 500.000V/m à une altitude de 100 km.

Figure 2 : Gradient de potentiel – Univers vibratoire et conscience ou l’émergence de l’essentiel / Izhak Bentov
En se connectant à la terre chaque espèce vivante favorise la libre circulation des électrons et participe à équilibrer la charge électrique des ions présents dans l’atmosphère. Ainsi, le monde animal, végétal ou minéral a pour mission sacrée d’équilibrer les énergies électriques entre le ciel et la terre, comme l’écrit Mattéo Tavera dans son livre la mission sacrée (disponible en téléchargement ici). Il recommandait d’ailleurs de marcher le plus souvent pieds nus sur un sol humide et de s’appuyer contre un arbre pour lui « voler de son électricité ».
Ainsi, nous sommes des émetteurs et des récepteurs alimentant et captant les énergie cosmo-telluriques. Des ondes électromagnétiques circulent dans nos différentes structures corporelles et sont aussi essentielles que l’air que nous respirons, en voici quelques exemples :
☞ Les organes : chaque organe émet un champs électromagnétique qui lui est propre. Le coeur ayant la fréquence la plus élevée de 300 MHz.
☞ La cellule : des forces électromécaniques assurent les échanges chimiques au travers la membrane de la cellule et le milieu dans lequel elle est immergée (le liquide intra-cellulaire étant chargé négativement par rapport au liquide extra-cellulaire). Il a été aussi identifié une communication inter-cellulaire par des signaux électromagnétiques à une puissance extrêmement faible (de l’ordre 10-24 Watts).
☞ La mitochondrie : cet organite au sein de la cellule est la centrale nucléaire fournissant à notre corps l’énergie (ATP) à travers la circulation d’électrons (la chaîne respiratoire).
☞ Le système nerveux : les courants électriques constitue ici un véritable système d’information. Lorsqu’un récepteur est stimulé, il produit une variation locale de tension électrique appelé «impulsion nerveuse».
☞ Les magnétosomes : ces sont des magnéto-récepteurs présents en plus ou moins grande quantité dans l’être humain le rendant ainsi sensible aux petites variations locales du champs magnétiques. Ce sont des cristaux de magnétites composés de fer qui sont affectés par les champs magnétiques de l’ordre de 300 µTesla.
Différence entre ondes naturelles et ondes artificielles
Pour mieux distinguer les enjeux de notre hygiène électromagnétique pour notre santé il est nécessaire de bien distinguer les ondes naturelles des ondes artificielles.
On appel ondes naturelles les champs électriques et magnétiques issus des sources cosmiques et telluriques de basse et haute fréquences, tandis que les ondes artificielles sont celles issues de la technologie humaine pour lesquelles nous pouvons distinguer 2 types :
☞ les basses fréquences issues du réseau électrique alimentant nos appareils électriques,
☞ les hautes fréquences comprenant les réseaux mobiles 2G, 3G, 4G, 5G, bluetooth, radio, DECT, radar, etc.
La différence fondamentale entre ondes naturelles et ondes artificielles se situent dans leur forme et leur caractéristique électrique, dont voici les détails :
☞ Les ondes électromagnétiques artificielles sont «polarisées» 1 , ce qui signifie en clair que la variation de leurs champs électrique et magnétique se fait dans une seule direction par rapport à la ligne de propagation de l’onde. Alors que les ondes naturelles ne le sont pas, cette variation se faisant de façon aléatoire dans toutes les directions par rapport à la ligne de propagation.
☞ Les ondes électromagnétiques artificielles sont «pulsées», c’est-à-dire qu’elles émettent par saccades, avec des montées et retombées brutales (mode tout ou rien), caractérisées par la durée des émissions et la durée de l’intervalle entre deux émissions. Elles comprennent une porteuse sur laquelle on « greffe » un signal modulable. Alors que les ondes naturelles se propagent de façon continue et uniforme.
☞ Les systèmes biologiques communiquent par des micro-signaux électromagnétiques dont l’intensités est extrêmement faibles mais suffisantes pour que les cellules puissent échanger entre-elles alors que les ondes électromagnétiques anthropiques utilisent des puissances démesurées à l’échelle biologique.
Les ondes naturelles et la santé
Si aucun effet néfaste sur la santé n’est lié à l’exposition habituelle à ces champs naturels ambiants, des variations de leurs intensités de l’ordre de 20 % lors des « orages magnétiques », des « pulsations géomagnétiques » ou lors des variations du cycle solaire sont liés à des taux accrus d’incidents de santé (maladies nerveuses et psychiques, crises hypertensives, crises cardiaques, accidents cérébraux)2.
Les sagesses anciennes avaient déjà bien identifié l’influence des champs électromagnétiques de la biosphère et son impact sur la biologie humaine. Il était connu que l’activité solaire varie au cours des d’un cycle de 11 ans, il pouvait ainsi prévoir les années de fortes épidémies à travers la planète.
Pour l’espèce humaine, ces variations de champs sollicitaient leur capacité d’adaptation selon le principe de l’hormèse. Les personnes sous-vitales subissent davantage les conséquences plus ou moins pathologiques de ce sur-stress lié aux ondes électromagnétiques.
Au travers les millénaires, le corps humain a donc toujours su remplir sa mission d’équilibre électrique entre la terre et le ciel, minimisant significativement l’impact du stress oxydant. Les variations de champs naturelles a contraint la biologie à s’adapter contribuant ainsi à renforcer nos capacités physiques et notre pleine santé.
Les ondes artificielles et la maladie
Qu’en est-il des puissances de champs électromagnétiques artificielles issues de l’homme ?
Depuis le déploiement de l’électrification du monde, nous sommes exposés de façon exponentiels à des puissances bien au-delà des 20% de variations naturelles.
Le champs magnétique artificiel des appareils électroniques du commerce sont de l’ordre de la centaine de milliers voire du million de fois plus intense que les ondes naturelles émises par exemple par le cerveau humain (le champs magnétique naturel du cerveau est de 1pT (pico Tesla) alors que celui d’un téléphone portable est de 1.000.0000 de pT ( note : les intensités des champs électromagnétiques sont directement liées aux puissances d’émission))
Le rayonnement naturel à la surface de la Terre se situe dans un domaine compris entre 300 MHz et 300 GHz pour environ 0.001 μW/m2.
Les fréquences comprises entre 1 et 1000 Gigahertz (GHz) que l’on trouve dans l’organisme humain correspondent à environ 0,1 μW/m2, ce sont donc des densités d’une puissance plus faible que le rayonnement solaire moyen. Si l’on fait la somme de tout le domaine haute fréquence (domaine HF et VHF), on obtient une densité de puissance naturelle de 10.000 μW/m2 environ3. Alors que les normes sur les ondes artificielles imposent aujourd’hui des niveaux qui sont de l’ordre de plusieurs millions de μW/m2. Nous sommes donc bien au-delà des niveaux biologiques naturels !
Depuis que l’électricité a été identifié les scientifiques ont rapidement appris à l’extraire et à la faire actionner des objets inanimés, en ignorant, parce qu’invisible, ses effets sur le monde vivant.
Nous avons dompté la fée électricité, en modifiant ses caractéristiques naturelles au profit du progrès technologique. Notamment par l’utilisation du fameux courant alternatif de Nicolas Tesla qui a imposé au monde l’utilisation d’une onde polarisée – à des fréquences saccadées – générant un stress biologique de très grande intensité.
Notre corps n’a jamais été conçu pour être exposé à ces niveaux de CEM. Il faut des milliers et des milliers d’années pour que l’évolution fasse son œuvre et que l’homme s’adapte à des environnements changeants.
Il est donc parfaitement sensé de penser qu’une exposition persistante à ce niveau de rayonnement a des conséquences sur la santé.
Ces ondes ont des effets physiologiques négatifs démontrables (voir mon article : Synthèse scientifique sur les effets des ondes électromagnétiques), mais très peu de gens en sont pleinement conscients. Nous sommes bercés dans un faux sentiment de sécurité par une industrie qui se donne beaucoup de mal pour nous maintenir dans l’ignorance, tout comme aux premiers jours du tabagisme.
Pourtant déjà au XVIIIième siècle, les premières utilisations de l’électricité à des fins thérapeutique rapportaient déjà des effets secondaires nombreux :
- étourdissement,
- nausées,
- maux de tête,
- nervosité,
- confusion mentale,
- insomnie,
- fatigue,
- etc.
Ces mêmes symptômes que connaissent les électro-sensibles d’aujourd’hui alors que le réseau électrique n’était qu’à ses balbutiements, les antennes relais, les radars, la téléphonie mobile et autres appareils modernes étaient encore inexistants.
Aujourd’hui, nos cellules n’ont désormais plus de repos, « l’électrosmog » (pollution électromagnétique) est présent partout à un niveau d’intensité extrême. En parallèle, depuis le déploiement de ce brouillage artificiel nous constatons une évolution exponentielle des maladies de civilisation, sans pour autant que le monde médical fasse le lien, ignorant pour la plupart les études scientifiques incontestables démontrant une causalité plus que probable. Fort heureusement, quelques-uns font le job et oeuvre pleinement à la reconnaissance de l’impact des ondes sur notre santé, parmi ceux-ci nous pouvons citer :
- le Pr Dominique Belpomme (voir le site de l’ARTAC),
- le Pr Martin L. PALL (voir sur association coeur EHS),
- Feu Pr Luc Montagnier (voir sur le site de l’association robin des toits),
- Dr Jean-pierre Maschi (voir ici),
- Dr Jean-claude Albaret (voir ici).
- et d’autres, sans oublier l’ensemble des associations qui font un travail remarquable pour l’électro-conscience.
Récemment, l’Anses (agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), en mars 2018, a évalué la prévalence des hyper électro-sensibles à environ à 5% de la population touchée à des degrés divers, soit 3,5 millions de Français.
En toute conscience et connaissance des études nombreuses sur le sujet (voir liste études CEM téléchargeable ci-dessous), il est indispensable d’assurer une hygiène électromagnétique par la mise en place d’actions concrètes dans son environnement personnel ou professionnel. Appliquer le principe de précaution est nécessaire en prévention d’un futur scandale sanitaire qui semble être inéluctable suite à l’arrivée massive du déploiement de la 5G. La bonne nouvelle est que des solutions existent, ce sera les sujets de mes prochains articles.
DOCUMENTATION RESSOURCES :
RÉFÉRENCES :
- Panagopoulos DJ, Johansson O, Carlo GL. Polarization: A Key Difference between Man-made and Natural Electromagnetic Fields, in regard to Biological Activity. Sci Rep. 2015 Oct 12;5:14914. doi: 10.1038/srep14914. PMID: 26456585; PMCID: PMC4601073. [↩]
- Panagopoulos DJ, Johansson O, Carlo GL. Real versus Simulated Mobile Phone Exposures in Experimental Studies. Biomed Res Int. 2015;2015:607053. doi: 10.1155/2015/607053. Epub 2015 Aug 5. PMID: 26346766; PMCID: PMC4539441 [↩]
- Des abeilles, des oiseaux et des hommes. La destruction de la nature par l’électrosmog / Ulrich Warnke :http://www.nextup.org/pdf/Abeilles_Oiseaux_Hommes_La_destruction_de_le_nature_par_l_electrosmog_Ulrich_Warnke.pdf [↩]