La mycothérapie

Les champignons constituent une source vaste, mais largement inexploitée, de nouvelles substances pharmaceutiques puissantes.

Pourtant leur utilisation n’est pas récente, la médecine traditionnelle chinoise (MTC) les utilise depuis près de deux millénaires.

Au-delà de l’Asie, l’histoire nous révèle aussi leur utilisation par les Vikings, par les indiens dans l’ayurvéda mais aussi en Rome et Grèce antique où Hippocrate les utilisait pour le soin.

La momie d’Ötzi, « l’homme des glaces » des Alpes, ayant vécu pendant l’Age de pierre transportait des un champignon, le Polypore, pour soigner ses plaies.

Aujourd’hui, la collaboration des savoirs traditionnels et les nombreuses études scientifiques ouvrent un vaste champ d’application des champignons médicinaux appelé Mycothérapie moderne ou mycomédecine.

Qu’est-ce que la mycothérapie ?

La mycothérapie est une pratique thérapeutique qui utilise les champignons médicinaux pour réguler l’organisme. Un seul champignon médicinal peut contenir plus de 400 biomolécules actives1, qui ont diverses propriétés bénéfiques pour notre santé.

Quelles sont les biomolécules actives présentes dans les champignons médicinaux ?

Les champignons médicinaux contiennent une grande variété de biomolécules actives, dont la cordycépine, le GABA, l’ergostérol, les β-(1,3)/(1,6)-D-glucanes, les acides gras, les statines naturelles, les acides aminés libres, les terpènes, les minéraux, les lectines et les vitamines B, C, D et E. Ces biomolécules ont diverses propriétés, notamment énergisantes, relaxantes, antioxydantes, immunomodulatrices, anti-inflammatoires, antivirales et antitumorales.

Comment les champignons médicinaux peuvent-ils aider à équilibrer l’organisme ?

 Immunomodulant : Les champignons médicinaux aident à optimiser le fonctionnement du système immunitaire pour lutter contre les infections, les allergies, l’auto- immunité et le cancer2.

 Prébiotique : Les champignons modulent le microbiote par les polysaccharides3.

 Adaptogène : Les champignons favorisent l’homéostasie, un état d’équilibre interne qui est crucial pour le maintien de la santé.

Les champignons médicinaux ont un tropisme agissant sur l’ensemble des systèmes de l’organisme. Ils aident à équilibrer l’organisme en soutenant sa réponse naturelle aux facteurs de stress, qu’ils soient physiques, émotionnels ou environnementaux. Ils aident à rétablir un microenvironnement cellulaire sain et un terrain favorable à la vie.

Quels sont les différents types de champignons médicinaux et leurs recommandations d’utilisation ?

Il y a plusieurs types de champignons médicinaux, chacun ayant ses propres recommandations d’utilisation.

Le Reshi – Ganoderma lucidum

Crinière de lion – Hericium erinaceus

CordycepsCordyceps sinensis

Champignon du soleilAgaricus blazei Murill

PolyporePolyporus umbellatus

MaitakeGrifola frondosa

Etudes scientifiques probantes

Vous trouverez dans ce fichier à télécharger la liste des études scientifiques sur les champignons médicinaux listés dans l’article.

Conclusion

La mycothérapie est une pratique thérapeutique connue depuis des millénaires, elle n’est étudiée que très récemment par la science qui confirme ses bienfaits. Les champignons médicinaux agissent de contiennent une multitude de bio-molécules actives qui ont une action globale et régulatrice de l’organisme sans effet secondaire ! Leur utilisation encore peu habituelle devrait se developper dans les prochaines années, si vous souhaitez plus d’informations n’hésitez pas à me contacter.

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RÉFÉRENCES :

  1. Venturella G, Ferraro V, Cirlincione F, Gargano ML. Medicinal Mushrooms : Bioactive Compounds, Use, and Clinical Trials. Int J Mol Sci. 2021;22(2):634. []
  2. El Enshasy HA, Hatti-Kaul R. Mushroom immunomodulators : unique molecules with unlimited applications. Trends in Biotechnology. 2013 Dec;31(12):668-677 []
  3. Jayachandran, M., Xiao, J., & Xu, B. (2017). Un examen critique des avantages des champignons comestibles pour la santé par le biais du microbiote intestinal. Revue internationale de médecine moléculaire sciences, 18(9), 1934. []

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