SOMMAIRE
Le Vitalisme : principe d’énergie vitale
C’est une philosophie considérant « l’énergie vitale » comme facteur immatériel indispensable à la santé et la guérison. Connu sous les noms de : “Prana” (Inde), “Chi” (Chine et japon), “Ruach” (hébraïque), “Ruh” (Arabe), “Pneuma” (grec, platon), “natura medicatrix” (Hippocrate). Cette force vitale est à la base de l’auto-guérison. Ces manifestations sont nombreuses : croissance, cicatrisation de coupures, recalcification osseuse après fractures, fièvre luttant contre l’infection, diarrhée salvatrice suite à l’absorption de toxines.
Si une part essentielle de cette énergie dite « ancestrale » dépende de notre capital génétique, une autre est en permanence reçue ou élaborée par les apports nutritionnels, la respiration, les contacts avec le magnétisme terrestre, l’ensoleillement, les échanges avec le milieu, les éléments naturels.
Être vitaliste, c’est se donner les outils d’un bilan de ces énergies de vie, et c’est surtout, pour moi, praticien, savoir compter sur elles pour mener à bien la guérison, tel un accompagnateur, un témoin attentif et bienveillant.
L’Humorisme : importance du terrain, les humeurs
Au sens hippocratique du terme, cela désigne la science des « humeurs » corporelles, à savoir sang, lymphe, liquides interstitiels et cellulaires. Les naturopathes considèrent très important de maintenir au mieux l’intégrité de ces liquides biologiques nourriciers qui composent les 2/3 du corps humain afin d’éviter un encrassement de notre terrain, c’est-à-dire de notre organisme. Pour maintenir une pleine santé les propositions liées à l’humorisme sont :
- Le moins de surcharges possibles (donc le moins de toxines et toxiques divers)
- Le moins de carences possibles en acides aminés, acides gras essentiels, vitamines, oligo-éléments, enzymes etc.
Surcharge et carence déséquilibrent peu à peu le terrain biologique constitué par nos échanges humoraux perpétuels, soit en « l’encrassant » de déchets, soit en le privant d’éléments précieux. On comprend alors pourquoi, en tant que naturopathe, je vous propose deux cures fondamentales qui sont la désintoxication (travail sur les surcharges toxiques exogène et toxines endogènes) et la revitalisation (travail sur les carences).
Il est important de noter que tous les humeurs (liquides organiques) sont inter-communiquant. Toute aliénation quantitative et/ou qualitative, surcharge, carence, drainage, apport nutritif, etc., des humeurs auront une incidence plus ou moins directe sur l’intégrité de toutes les fonctions cellulaires et métaboliques.
L’Hygiénisme : utilisation de moyens naturels et des techniques ancestrales
C’est la pratique à proprement parlé pour optimiser l’hygiène de vie. Bien respirer, manger, bouger, dormir, penser…Le mot vient de la déesse « Hygie » : déesse de la santé et de l’art de vivre l’une des filles d’Asclépios (dieu de la médecine). L’hygiénisme correspond parfaitement à la diaita grecque. C’est l’art de vivre en accord avec les lois de la nature et à la prévention primaire active.
Notre société occidentale moderne s’est coupée des éléments naturels, je vous invite à une authentique et profonde réconciliation. Ensoleillement raisonnable, nourriture fraiche, frugale et de qualité biologique, cures ou diètes saisonnières, exercice, grand air, ablutions généreuses, alternance régulière travail/repos et harmonie sociale feront partie du bilan naturopathique que nous élaborons ensemble lors de votre 1ere consultation.
L’Holisme : prise en compte de l’individu dans son ensemble
Ce quatrième concept naturopathique, me semble être le plus précieux. Le mot est construit sur le grec holos, signifiant « tout entier ». La philosophie holistique prétend donc à une approche de la globalité. Une courte analyse historique des courants hygiénomédicaux comparés met en évidence la pensée holistique à travers les âges. Or, combien de décennie a-t-il fallu à l’allopathie moderne pour intégrer les évidences psychosomatiques, alors qu’aucun thérapeute sumérien, grec, essénien, indien ou chinois n’aurait pu imaginer qu’il n’y eut jamais de liens intimes entre les souffrances de l’âme et les maux du corps … ! Pour le moins une médecine holistique sera donc une médecine de la personne globale, une médecine de l’Homme total. Le naturopathe holistique explore donc tous les aspects, du plan matériel, corporel au plan spirituel. Mes conseils naturopathiques aborderont au minimum 3 grands axes que sont l’équilibre alimentaire, l’équilibre physique et l’équilibre psycho-émotionelle.
Le Causalisme : recherche des causes du déséquilibre
La naturopathie authentique, suppose, de toute évidence, une réflexion sur les causes des troubles ou des maladies rencontrés. Alors que dans la pensée allopathique dominante, la guérison est synonyme de disparition des symptômes, la pensée naturopathique développe une enquête quasi policière à la recherche des causes première desdits symptômes.
On rapporte que le grand Hippocrate enseignait ses disciples en les invitant toujours à rechercher la cause de la cause de la cause, afin d’être un authentique thérapeute… !
Rechercher la cause évoquait la révision de l’hygiène de vie du malade – nutrition, sédentarité, surcharges humorales – la cause de la cause supposait une parfaite intégration de ce qui est aujourd’hui la psychosomatique – importance de la vie de l’âme, soucis, rêves, difficultés relationnelles. Enfin la cause de la cause de la cause renvoyait à l’incontournable dimension spirituelle et religieuse du patient : coupé du ciel et des dieux, celui-ci perdait du même coup « le mode d’emploi de sa vie », et, consécutivement, celui de sa raison et de son cœur, puis enfin celui de son quotidien.
Ma pratique causaliste se doit donc de dépister le plus précisément possible lequel des trois plans précédents s’avère prioritaire dans la génèse de vos troubles. C’est l’élément central du bilan naturopathique. Seule une démarche de transformation du comportement, sur le plan causal, pourra donc mener à une authentique et durable guérison. Toutes les autres approches antisymptômatiques – souvent indispensables pour autant – ne seront que thérapies de confort ou de transition.
Tu sais peut-être que les bons thérapeutes, lorsqu’on vient les trouver pour un mal d’yeux, déclarent qu’on ne saurait traiter les yeux isolement, mais qu’il faut soigner la tête pour guérir les yeux, et que, de même, vouloir guérir la tête seule indépendamment de tout le corps est une absurdité : partant de ce principe, ils donnent un régime au corps entier, et c’est en soignant le tout qu’ils s’appliquent à guérir la partie.
Platon