Le stimulus de stress provoque des réponses adaptatives au niveau cellulaire. Une incroyable machinerie moléculaire est enclenchée pour prévenir des effets nocifs de ce dernier mais également pour offrir une meilleure résistance à une prochaine exposition mais aussi une multitude d’autres bienfaits.
Friedrich Nietzsche disait :
« Ce qui ne me tue pas me rend plus fort »
Cette citation s’aligne d’ailleurs parfaitement avec le principe de l’hormèse.
Les bienfaits
L’ utilisation de l’hormèse a plusieurs bienfaits, en voici quelques-uns :
- Améliore le système immunitaire,
- Diminue l’inflammation,
- Diminue le stress oxydatif,
- Améliore la résistance au stress,
- Favorise la perte de poids,
- Diminue la résistance à l’insuline,
- Améliore la santé cardiovasculaire,
- …
L’hormèse est une loi formidable de la nature. Si elle est pratiquée correctement, elle peut prévenir ou ralentir les processus favorisant la maladie, elle peut améliorer les performances physiques et mentales, voire augmenter la longévité.
Pratiquer l’hormèse
Sa pratique est simple, il suffit d’intégrer des stimuli dans votre quotidien à une juste dose et de se reposer.
Par exemple :
- Sauter un ou plusieurs repas (jeûne intermittent),
- Prendre un douche froide le matin ou se baigner dans un lac en montagne,
- Utiliser un sauna ou prendre un bain hyperthermique,
- Pratiquer des techniques respiratoires simulants le manque d’oxygène en altitude (respiration intermittente),
- Pratiquer de l’exercice à haute intensité pendant un temps très court (HIIT),
- …
D’autres pratiques peuvent s’ajouter à cette liste, il suffit que celle-ci soit courtes et intenses (dans sa capacité d’adaptation) et suivi d’une période d’intégration.
Mon expérience
Après quelques mois de pratique, l’hormèse m’a déjà permis de me reconnecter à mes sensations corporelles, de devenir un peu plus sensible à mes limites pour savoir quand je peux me mettre dans « le rouge » ou savoir quand je dois me reposer.
A travers le mouvement et les bain froids en pleine nature, mon esprit est plus apaisé. Je suis moins frileux, je crains moins les chaleurs extrêmes.
Aussi, en renforçant ma capacité d’adaptation, mon besoin de confort « à tout prix » diminue, je suis aussi plus flexible par rapport à mes anciennes habitudes de vie.
Par une pratique presque méditative, l’hormèse m’a appris à observer les sensations de mon corps, à ne pas y réagir et entraîne ainsi l’esprit à devenir équanime.
L’hormèse passe par l’acceptation du moment présent tel qu’il est et demande de ne pas se laisser guider par l’attrait du plaisir ni par la peur de la souffrance !
L’hormèse a renforcé non seulement ma réponse physiologique au stress intense mais aussi mon aptitude mentale à m’adapter à l’imprévisibilité.
Une pratique pertinente face à la volatilité de nos temps incertains !