Accompagnement du Diabète de type 2

Le diabète de type 2, la tempête du siècle

Le diabète de type 2 appelé aussi diabète gras est l’exemple type de la maladie de civilisation face à laquelle notre société semble impuissante. Nous sommes face à un fléaux sans précédent d’une maladie pourtant non contagieuse et réversible.

Elle est le résultat emblématique de l’évolution d’une société qui impose à l’homme un mode de vie totalement inadapté à sa spécificité biologique. L’épidémie de diabète trouve aussi sa source au coeur d’un système qui peine à définir des moyens de prévention efficace et une éducation santé alors que 80% des maladies de notre siècle sont liées à notre comportement alimentaire et à notre mode de vie.

Pourtant la situation est urgente, la situation en France comme dans de nombreux pays européens devient alarmante :

  • 30 millions de diabétiques en 1985 dans le monde, 285 miIlions en 2010, 463 millions en 2019, 537 millions en 2021 1 ,
  • En France, c’est plus de 4 millions de diabétiques soit un Français sur 15 qui est atteint et c’est 400 nouveaux cas diagnostiqués chaque jour. Un français sur trois présente un risque élevé de diabète,
  • 6, 7 millions de personnes en sont décédées en 2021,

Ce fléaux est concrètement hors de contrôle malgré des milliards dépensés chaque années dans les maladies de civilisations (12% du PIB de la France), cela est une aberration totale quand on sait que ces maladies sont totalement évitables !

Caractérisation du diabète

Le diabète de type 2 est précédé par un état dit de « pré-diabète« . Cet état sans aucun symptôme physique est caractérisé par un taux de sucre à jeun dans le sang supérieur à la normale qui est compris entre 0,7 à 1,05 g/L de sang mais inférieur à 1,26 g/L. Le pré-diabète est le signe qu’il faut agir et modifier son hygiène afin d’éviter de glisser dans le diabète dans les 5 à 10 ans. Il est donc très important de faire un dosage de sa glycémie à jeun pour prévenir au plus tôt le diabète.

Le diabète de type 2 se traduit par une augmentation de la glycémie (taux de sucre dans le sang). On considère que vous êtes diabétique lorsque la glycémie est supérieur à 1,26 g/L à jeun.

Mais la mesure officielle permettant de diagnostiquer un diabète est l‘hémo­globine glyquée (ou HbA1c). L’HbA1c permet, par un dosage sanguin, d’évaluer l’équilibre glycémique sur une plus longue période (environ trois mois) chez une personne.

Les différentes phases du diabète

Le diabète de type 2 commence lorsque les cellules graisseuses (adipocytes), les cellules musculaires et les cellules hépatiques deviennent résistante à l’insuline ce qui incite une réaction du pancréas à réagir en produisant encore plus d’insuline en compensation.

De la résistance à l’insuline à l’obésité et au diabète de type 2 – Source : Dr Evelyne Bourdua-Roy, Inverser le surpoids et le diabète avec le protocole cétogène Reversa, éditions Thierry Souccar, 2020

Pour plus de compréhension voir mon article sur la résitance à l’insuline.

Le diabète de type 2 ne s’attrape pas du jour au lendemain, elle s’insinue jour après jour sans bruit et sans symptômes.

Phase 1 : premier stade du diabète (pré-diabète)

Début de la résistance à l’insuline et du syndrome métabolique

Phase 2 : phase d’hyperinsulinisme (entre 6 et 7 ans)

Niveau élevé permanent d’insuline dans le sang. Une production normale d’insuline est en moyenne de 31 unités/jour. Dans cette phase, le pancréas peut pousser la production jusqu’à 114 unités d’insuline/jour.

Phase 3 : apparition du diabète (7 ans)

Le taux de glucose dans le sang augmente progressivement, jusqu’au moment où la glycémie monte brusquement. Vous passez alors du stade de pré-diabète au stade de diabète. Les sécrétions pancréatiques ne parviennent plus à compenser la résistance à l’insuline.

Phase 4: épuisement pancréatique (après 10 ans)

Avec le temps, si à ce stade l’hygiène de vie reste la même alors, comme pour plus de 30% des personnes souffrant de diabète de type 2, l’injection d’insuline devient nécessaire. Trop longtemps sur-stimulées, les cellules du pancréas s’épuisent et deviennent non fonctionnelles. De diabétique non insulino-dépendant (type 2), vous devenez diabétique insulino-dépendant (type 1).

Les symptômes du diabète

Lorsque le taux de sucre dans le sang s’élève au-delà de la capacité des reins à réabsorber le glucose, celui-ci se jette dans l’urine, où il provoque des mictions fréquentes et abondantes, ainsi qu’une soif intense. La perte de glucose chronique peut entraîner une perte de poids rapide, de même que stimuler l’appétit.

Parmi les symptômes les plus susceptibles d’être observés:

  • une augmentation de la soif,
  • des mictions fréquentes,
  • une perte de poids rapide et inexpliquée,
  • une augmentation de la faim malgré la perte de poids,
  • la fatigue,
  • une vision floue,
  • des palpitations et d’autres troubles,

Ces symptômes de l’hyperglycémie sont communs à toutes les formes de diabète, mais se rencontrent plus fréquemment dans le diabète de type 1, puisque le diabète de type 2 se développe en général progressivement. De nos jours, on diagnostique habituellement le diabète de type 2 après avoir procédé à des tests sanguins de routine, avant même que des symptômes se manifestent.

Les complications du diabète

Le diabète, contrairement à presque toutes les autres maladies connues, impact l’intégralité du corps. La toxicité du glucose impact en premier les petits vaisseaux sanguins infectant ainsi certains organes, tels que les yeux, les reins et les nerfs entraînent des troubles de la vue, la maladie rénale chronique et des lésions nerveuses.

  • Rétinopathie 
  • néphropathie
  • neuropathie 

Puis aussi des plus gros vaisseaux infectant ainsi d’autres organes comme le coeur, le cerveau et les jambes. Les dommages causés à ces vaisseaux provoquent un rétrécissement qu’on appelle athérosclérose (plaque d’athérome) qui engendre des caillots sanguins qui causent les crises cardiaques, les infarctus et la gangrène au niveau des jambes.

  • athérosclérose (durcissement des artères) 
  • maladies du cœur 
  • accident vasculaire cérébral 
  • maladie vasculaire périphérique 

En plus des maladies vasculaires, plusieurs autres complications peuvent advenir, y compris des maladies de la peau, la stéatose hépatique, des infections, une dysfonction érectile, la polykystose ovarienne, la maladie d’Alzheimer et le cancer.

Le diabète dans le contexte évolutif

Pourquoi les humains contractent-ils le diabète de type 2 ?

La réponse ne réside pas seulement dans les mécanismes génétiques et cellulaires qui précipitent le déclenchement de la maladie mais principalement dans notre inadéquation entre notre génétique et notre environnement.

Si le diabète est un problème de plus en plus important, c’est foncièrement parce que le corps humain a été adapté au départ à des conditions très différentes, qui nous handicapent quand il s’agit d’ affronter les régimes alimentaires et le manque d’ activité physique modernes.

Dans les zoos, les primates qui consomment des aliments excessivement élaborés et manquent d’activité physique contractent le diabète de type 2 par des mécanismes similaires à ceux affectant leurs homologues humains 2 .

Chez nos lointains ancêtres, bien peu avaient l’occasion de devenir diabétiques en négligeant l’activité physique et/ou en s’empiffrant de sodas et de beignets.

Cette abondance de sucre est apparue au néolithique avec la culture céréalière. Des poussées de glycémie consécutives à la consommation de glucides simples ont commencé a affecter des agriculteurs primitifs.

Ainsi, on a la preuve qu’au fil des millénaires certaines populations agricoles ont développé des adaptations évolutives visant à augmenter la production d’insuline et à diminuer la résistance à cette hormone 3 .

Les caries dentaires sont devenues bien plus fréquentes après l’apparition de l’agriculture, ainsi que le montrent ces deux mâchoires, l’une appartenant à un chasseur-cueilleur, l’autre à un agriculteur du début du néolithique :

Source : L’histoire du corps humain – Evolution, dysévolution et nouvelles maladies,David A. Lieberman,2015

D’autres adaptations se sont développées pour aider les agriculteurs à affronter les poussées de glycémie dues à la consommation soutenue de glucides. Par exemple, le gène TCF7L2, qui favorise la sécrétion d’insuline après un repas, présente plusieurs variantes qui se sont, au fil de l’évolution, développées séparément en Europe, en Asie orientale et en Afrique occidentale approximativement à l’époque du néolithique 4 .

Ces variantes (et d’autres) contribuent aujourd’hui à protéger du diabète de type 2 les descendants de ces agriculteurs. Cela pourrait expliquer pourquoi certaines personnes ne sont pas impacté par le diabète alors que leur mode de vie est identique aux personnes malade.

Il est aussi certains que les régimes alimentaires des premiers agriculteurs n’étaient toutefois pas aussi raffinés et riches en amidon que les régimes modernes, très élaborés, de l’ère industrielle. D’autant plus que les effets négatifs des poussées rapides de glycémie étaient contrebalancés par une activité physique vigoureuse et régulière.

Par conséquent, le diabète était encore rare jusqu’à une date très récente qui a vu apparaître à grande échelle dans nos assiettes une multitude de sucres raffinés sous différentes formes et appellations. Cela poussé par l’industrie agroalimentaire et les gouvernements de santé qui ont diabolisé faussement les graisses (voir mon article le mantra des acides gras) ce qui a forcé dramatiquement la dose sur le sucre simple à très grande échelle, surtout depuis les années 80.

Nous en payons le prix fort, car aucune instance ne ne sera capable de reconnaitre l’erreur des décisions prises il y a cinquante ans au vue des dégâts que cela cause à l’heure d’aujourd’hui.

Mais le vent tourne, car les consommateurs d’aujourd’hui sentent bien que les sucres ajoutées sont une préoccupation majeure pour leur santé. De plus en plus de médecins montent aussi au front et affirment que les bonnes graisses sont indispensables pour notre santé au dépend du sucre (voir les liens de références en bas de cet article).

Quels sont les causes majeurs ?

Quand un diagnostique de diabète est posé par le médecin traitant et/ou le diabétologue, il est très souvent accompagné par un traitement médicamenteux et des conseils en hygiène de vie portant essentiellement sur l’alimentation à indice glycémique bas avec peu de graisse et la pratique régulière d’une activité physique, des conseils hygiéno-diététiques de base incontournable à une bonne santé.

Cependant, nombreux sont les diabétiques dont les symptômes s’aggravent avec le temps. Très souvent la glycémie se stabilise et peut même parfois être temporairement amélioré grâce à l’injection d’insuline exogène, mais celle-ci s’accompagnera très souvent d’un gain de poids (en fonction de typologie de l’individu) et systématiquement d’une aggravation de la résistance à l’insuline.

À moyen et long termes, il faudra augmenter encore davantage le nombre d’unités d’insuline nécessaires au contrôle de la glycémie.

Tous les diabétiques de type 2 prenant de l’insuline et tous les médecins qui prescrivent de l’insuline à leurs patients diabétiques de type 2 savent que l’état de santé se dégrade avec le temps, malgré des glycémies jugées «acceptables» selon les standards. Ils le savent d’expérience et cela a aussi été confirmé par des publications scientifiques 5 ; 6 ; 7 .

Si la résistance à l’insuline est à la base de multiples problèmes de santé chroniques ou y contribue, la solution est, de manière évidente, de :

Réduire l’hyperinsulinémie et de renverser la résistance à l’insuline.

La meilleure façon d’y parvenir est de consider l’ensemble des causes multi-factorielles liées au diabète, et d’individualiser la prise en charge du diabétique au travers un programme santé intégratif personnalisé et suivi par un référent santé.

Car même si, une alimentation en glucide raisonnée et l’exercice physique semble être indispensable, il y a une pierre angulaire à l’inversion du diabète de type 2 : la santé mitochondriale !

On appel mitochondries, les petites centrales énergétiques présentent en quantité dans les cellules, ce sont elles qui utilisent, brûlent le glucose (le sucre), les lipides et les acides aminés (issus des protéines) pour produire de l’énergie grâce à l’oxygène. Si celles-ci ne fonctionnent pas bien, le glucose et/ou les lipides sont partiellement utilisés et restent dans la circulation sanguine, le métabolisme est altéré et la sensibilité à l’insuline diminue.

Comment agir face au diabète ?

Si vous avez un diabète de type 2, du pré-diabète ou juste d’un début de résistance à l’insuline, mon message est clair : faites quelque chose.

Agissez pour vous en débarrasser au plus vite. Ne partez pas du principe que les médicaments vont améliorer votre état ni que votre médecin détient toutes les réponses.

Si vous suspectez des problèmes de glycémie chez vous ou chez un proche ou un ami, faites faire des analyses ou dites à cette personne de se dépister. Plus vous attendez, plus les choses s’aggravent, d’autant que des solutions existent pour retrouver votre équilibre.

Ne croyez pas ceux qui vous disent que « le diabète de type 2 c’est pour la vie » !

Si vous n’êtes pas encore insulino-dépendant vous avez de grande chance de pouvoir inverser votre DT2 dès à présent.
Si vous êtes insulino-dépendant vous pouvez améliorer votre situation et éviter que cela s’aggrave.

Durant mon parcours j’ai accumulé un certains nombre de connaissance et d’expériences qui m’ont permis de constater qu’en tant que naturopathe j’avais toutes les clefs pour vous aider à véritablement améliorer votre hygiène et qualité de vie.

Je me suis intéressé à toutes les dernières avancées autour du diabète et j’ai participé à de nombreux forums et de conférences, dont le premier forum de prise en charge du diabète par l’approche intégrative, me permettant d’enrichir mon savoir et de prendre en compte les différentes approches des praticiens de santé.

Je propose de vous accompagner pour vous aider à comprendre votre diabète et à mettre en place un programme, en synergie avec votre médecin, selon vos besoins et particularité.

Voilà, ce que je vais vous apporter :

Un plan nutritionnel individualisé (formulé au plus proche de vos habitudes) avec une approche micro-nutritionnelle permettant d’assurer une bonne fonction mitochondriale,

Une activité physique adaptée, incluant selon l’individu, la pratique de l’hormèse et la pratique de la respiration,

Une diminution du stress oxydatif en considérant particulièrement les effets des ondes électromagnétiques (5G,4G,3G,Wi-fi, bluetooth, DECT, etc) sur votre santé,

Une régulation de votre sommeil,

mais aussi une prise en charge de vos comportements alimentaires, un soutien par la phytothérapie et l’aromathérapie (berbérine, chardon marie, cannelle, géranium bourbon, Shilajit, etc.),une prise de conscience des causes émotionnelles de votre diabète, etc.

Si vous souhaitez avoir plus d’information, me contacter par mail ou par téléphone ou demander un appel découverte.

Les informations que je fournis sur Naturosapiens ne sont pas des conseils médicaux et ne sont pas destinées à remplacer une consultation avec un professionnel de la santé. Veuillez informer votre médecin de tout changement que vous apportez à votre régime alimentaire ou à votre mode de vie et discuter de ces changements avec lui. Si vous avez des questions ou des inquiétudes au sujet de votre état de santé, veuillez contacter votre médecin.

Liens annexes :

Références :

  1. Source : http://ceed-diabete.org/fr []
  2. V. Rosenblum, I.Y., T.A. Barbolt & C.F. Howard Jr (1981), « Diabetes mellitus in the chimpanzee (Pan troglodytes) », Journal of Medical Primatology, 10 : 93-101 []
  3. Chang, C.L. & al. (2011), « Identification of metabolic modifiers that underlie phenotypic variations in energy-balance regulation », Diabetes 60 : 726-34. []
  4. Helgason, A. & al. (2007), « Refining the impact of TCF7L2 gene variants on type 2 diabetes and adaptive evolution », Nature Genetics 39 : 218-25. []
  5. Patel, A., Chalmers, J., Poulter, N. ADVANCE: action in diabetes and vascular disease. J Hum Hypertens. 2005; 19 Suppl 1: S27-32. doi:10.1038/sj.jhh.1001890 []
  6. Advance Collaborative Group et al. Intensive blood glucose control and vascular outcomes in patients with type 2 diabetes. N Engl J Med. 2008; 358(24): 2560-2572.doi:10.1056/NEJMoa0802987 []
  7. Duckworth, W. et al. Glucose control and vascular complications in veterans with type 2 diabetes. N Engl J Med. 2009; 360(2): 129-139. []

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